Il est 8h25, et je viens tout juste de rentrer chez moi. J'ai passé la nuit dans les bras d'un homme adorable, prévenant, mais qui ne me fait ni chaud ni froid. J'ai été franche avec lui, je lui ai dit que je n'étais pas intéressée par une relation sérieuse, mais difficile d'être tout à fait claire lorsque l'on ne veut pas blesser quelqu'un. Alors il a interprété à sa manière; à ses yeux nous sommes un couple, mais juste non-officiel.
Toute la nuit je l'ai serré contre moi, j'ai enfoncé mes ongles dans sa peau, pour étouffer le manque de toi. Je l'ai embrassé, mais les yeux grand ouverts. J'ai joui, mais, au dessus de son épaule, j'ai retenu mes larmes. Il suffit que l'on prononce le mot sérieux pour me rendre malade, et réveiller les maux enfouis que tu me causais autrefois. Je me croyais libérée de toi, mais il suffit que l'on veuille construire quelque chose avec moi pour que ton souvenir se réveille douloureusement dans mon esprit. Il n'est pas toi. Ils ne sont pas toi. Et j'en ai assez de déplorer encore ton absence après tout ce temps. Certes, le miracle s'est produit, et je suis finalement parvenue à tomber amoureuse de quelqu'un d'autre. Mais quelqu'un d'aussi innaccessible que toi, si ce n'est plus. Y a que moi pour tomber amoureuse d'un homme que je n'ai encore jamais vu; bordel y a que moi. Je ne connais encore rien de son odeur, ni de la texture de sa chair, ni de ses caresses. Alors forcément, c'est toi encore, Amour, qui hantes mes nuits passés avec un autre.
Je suis tellement difficile en matière de sentiments. Je ne peux aimer qu'un homme qui me transcende, qui me fascine jusque dans ses moindres faits et gestes. J'ai besoin d'admirer pour aimer. J'ai besoin d'idôlatrer. J'ai besoin d'un homme qui sache me rendre dingue avec de tous petits détails; une intonation dans sa voix, un mot particulier, un charme naturel, une certaine grâce dans sa démarche, une odeur grisante. Je ne sais pas me contenter de qualités bateau, comme la gentillesse, la générosité, ni même l'humour ou la beauté.
Et c'est comme ça que je me retrouve comme une conne, à t'aimer encore toi, un ex avec qui tout est fini depuis des mois, et un homme du net qui me prendrait pour une folle s'il apprenait la nature de mes sentiments pour lui.
Alors tu comprends, pourquoi je fuis l'engagement, le romantisme et tout le tintouin, et que je baise à tire-la-rigot.
Toute la nuit je l'ai serré contre moi, j'ai enfoncé mes ongles dans sa peau, pour étouffer le manque de toi. Je l'ai embrassé, mais les yeux grand ouverts. J'ai joui, mais, au dessus de son épaule, j'ai retenu mes larmes. Il suffit que l'on prononce le mot sérieux pour me rendre malade, et réveiller les maux enfouis que tu me causais autrefois. Je me croyais libérée de toi, mais il suffit que l'on veuille construire quelque chose avec moi pour que ton souvenir se réveille douloureusement dans mon esprit. Il n'est pas toi. Ils ne sont pas toi. Et j'en ai assez de déplorer encore ton absence après tout ce temps. Certes, le miracle s'est produit, et je suis finalement parvenue à tomber amoureuse de quelqu'un d'autre. Mais quelqu'un d'aussi innaccessible que toi, si ce n'est plus. Y a que moi pour tomber amoureuse d'un homme que je n'ai encore jamais vu; bordel y a que moi. Je ne connais encore rien de son odeur, ni de la texture de sa chair, ni de ses caresses. Alors forcément, c'est toi encore, Amour, qui hantes mes nuits passés avec un autre.
Je suis tellement difficile en matière de sentiments. Je ne peux aimer qu'un homme qui me transcende, qui me fascine jusque dans ses moindres faits et gestes. J'ai besoin d'admirer pour aimer. J'ai besoin d'idôlatrer. J'ai besoin d'un homme qui sache me rendre dingue avec de tous petits détails; une intonation dans sa voix, un mot particulier, un charme naturel, une certaine grâce dans sa démarche, une odeur grisante. Je ne sais pas me contenter de qualités bateau, comme la gentillesse, la générosité, ni même l'humour ou la beauté.
Et c'est comme ça que je me retrouve comme une conne, à t'aimer encore toi, un ex avec qui tout est fini depuis des mois, et un homme du net qui me prendrait pour une folle s'il apprenait la nature de mes sentiments pour lui.
Alors tu comprends, pourquoi je fuis l'engagement, le romantisme et tout le tintouin, et que je baise à tire-la-rigot.

C'est tellement plus simple de n'être que la princesse de minuit.