Underdog

I'm the underdog. Live my life on a lullaby.

Dimanche 26 septembre 2010 à 18:10

Je tremble de rage. Ma soeur vit avec un connard. Ce même connard avec qui elle est depuis quatre ans. Ce connard qui entre parenthèses s'est marié au bled y a deux ans et a fait  un enfant à sa femme officielle en question. Ce même connard qui prend ma soeur pour un objet, un clebs, une esclave. Ce connard qui s'est cru dans son bled, à traiter ma soeur comme une femme à burka. Aucune femme au monde ne mérite d'être traitée comme ça d'ailleurs. Ce même connard qui humilie, bat, tabasse et séquestre ma soeur. Cet enculé qui ôte toute liberté à ma soeur. Elle a tout essayé pour se débarrasser de lui. ON a tout essayé. Nous, ses proches. Mais rien à faire. ce mec est une sangsue. Il revient toujours, fait des menaces, détruit tout sur son passage. Beaucoup de meubles sont cassés chez ma soeur. Ma soeur elle-même est toute cassée, toute rafistolée de partout. Et pourtant, malgré elle, elle continue à aimer encore un peu cette immonde vermine. Et elle est consciente toutefois que ça ne suffit plus et  qu'il faut qu'elle se débarrasser de lui, mais elle n'y parvient pas. Au début, c'était car elle se laissait toujours amadouer par ses brusques revirements de bord, quand ce moins-que-rien faisait son tout gentil. Mais maintenant qu'elle n'est plus dupe, c'est la peur qui l'empêche de faire quoi que ce soit. Qui aurait le culot de la blâmer pour cela? Quand on n'a pas vécu avec un homme violent, on ne peut pas savoir ce que c'est. J'ai vu ma soeur toute bleutée de blessures. J'ai vu des cocars, des bosses, des échymoses à tire-la-rigot sur son corps. Je l'ai déjà même vue crouler sous les coups, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour empêcher ça. Oh j'ai bien appelé la police une fois ou deux. J'ai déjà témoigné, passé des heures au commissariat, Tout comme j'ai passé des heures à veiller sur elle pour ses avortements.  Mais elle n'a jamais eu le courage d'aller jusqu'au bout de ses poursuites judiciaires.
Je ne supporte plus de voir ma soeur dans cette situation. Mais malheureusement c'est à elle-seule d'agir; elle en est arrivé à un stade ou plus personne ne peut plus rien faire pour elle. Enfin, plus rien de légal du moins. Parce que j'ai une folle envie de tuer ce type. Et ce n'est pas une façon de parler. Je ne rêve que d'une seule chose, c'est de le voir crever. Et malgré moi, des plans s'échaffaudent dans ma tête. C'est fou mais je serais prête à faire de la prison pour que ce salaud cesse définitivement de nuire à ma soeur. Je donnerais n'importe quoi pour voir ma soeur libre et épanouie à nouveau.




http://underdog.cowblog.fr/images/2110095531.jpg

Mardi 17 août 2010 à 8:53

Il est 8h25, et je viens tout juste de rentrer chez moi. J'ai passé la nuit dans les bras d'un homme adorable, prévenant, mais qui ne me fait ni chaud ni froid. J'ai été franche avec lui, je lui ai dit que je n'étais pas intéressée par une relation sérieuse, mais difficile d'être tout à fait claire lorsque l'on ne veut pas blesser quelqu'un. Alors il a interprété à sa manière; à ses yeux nous sommes un couple, mais juste non-officiel.
Toute la nuit je l'ai serré contre moi, j'ai enfoncé mes ongles dans sa peau, pour étouffer le manque de toi. Je l'ai embrassé, mais les yeux grand ouverts. J'ai joui, mais, au dessus de son épaule, j'ai retenu mes larmes. Il suffit que l'on prononce le mot sérieux pour me rendre malade, et réveiller les maux enfouis que tu me causais autrefois. Je me croyais libérée de toi, mais il suffit que l'on veuille construire quelque chose avec moi pour que ton souvenir se réveille douloureusement dans mon esprit. Il n'est pas toi. Ils ne sont pas toi. Et j'en ai assez de déplorer encore ton absence après tout ce temps. Certes, le miracle s'est produit, et je suis finalement parvenue à tomber amoureuse de quelqu'un d'autre. Mais quelqu'un d'aussi innaccessible que toi, si ce n'est plus. Y a que moi pour tomber amoureuse d'un homme que je n'ai encore jamais vu; bordel y a que moi. Je ne connais encore rien de son odeur, ni de la texture de sa chair, ni de ses caresses. Alors forcément, c'est toi encore, Amour, qui hantes mes nuits passés avec un autre.
Je suis tellement difficile en matière de sentiments. Je ne peux aimer qu'un homme qui me transcende, qui me fascine jusque dans ses moindres faits et gestes. J'ai besoin d'admirer pour aimer. J'ai besoin d'idôlatrer. J'ai besoin d'un homme qui sache me rendre dingue avec de tous petits détails; une intonation dans sa voix, un mot particulier, un charme naturel, une certaine grâce dans sa démarche, une odeur grisante.  Je ne sais pas me contenter de qualités bateau, comme la gentillesse, la générosité, ni même l'humour ou la beauté.
Et c'est comme ça que je me retrouve comme une conne, à t'aimer encore toi, un ex avec qui tout est fini depuis des mois, et un homme du net qui me prendrait pour une folle s'il apprenait la nature de mes sentiments pour lui.
Alors tu comprends, pourquoi je fuis l'engagement, le romantisme et tout le tintouin, et que je baise à tire-la-rigot.


 
http://underdog.cowblog.fr/images/3684806.jpg


C'est tellement plus simple de n'être que la princesse de minuit.

Dimanche 15 août 2010 à 17:07

Je connaissais ces garçons, X, Y et Z depuis un petit bout de temps. Ils venaient souvent lors de soirées organisées chez moi. Le courant passait bien, ils étaient drôles, divertissants, courtois. Chacun d'eux avait manifesté un certain intérêt pour moi. Il me répétaient régulièrement, combien j'étais attirante, belle, sexy, mais ne tentaient jamais rien d'irrespectueux avec moi. La première fois qu'ils étaient venus, il y avait eu quelques caresses volées sur le petit matin, avec mon consentement bien sûr, mais, me montrant réfractaire à tout forme de sexe comprenant plus de deux êtres, ils n'avaient pas insisté. Mon corps en avait envie sans que je ne puisses le contrôler, mais ma tête rejetait cette idée si taboue d'un plan à trois ou plus. Le lendemain, j'ai rediscuté avec l'un d'entre eux, qui m'a dit que si j'étais détendue j'aurais peut-être aimé, mais qu'il respectait mon choix, tout comme les autres.
Les jours passaient, ils revenaient à chacune de mes soirées, en se montrant tout aussi naturels et agréables que d'habitude, sans évoquer une seule fois le sujet. Ils n'étaient pas intéressés que par le sexe, ils avaient réel plaisir à être là. Puis un jour, lors d'une conversation msn, j'ai remis ça sur le tapis. J'étais troublée. Partagée. D'un côté, j'avais envie de tester, mais de l'autre, je ne pouvais m'empêcher de penser que cela faisait un peu trop salope. X m'a répété que c'était comme je le souhaitais. J'ai fini par dire banco.

Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, ils sont venus. Ils ne m'ont pas immédiatement sauté dessus comme des malpropres. Leur ayant dit que l'alcool aiderait à me détendre, ils m'ont apporté une bouteille de vodka qui leur a coûté les yeux de la tête, à une heure si tardive dans une épicerie. Ils ont également fourni tout le reste; jus de fruits qui allait avec, amuse-gueules car ils savaient plus que je ne tenais plus tellement l'alcool, et aussi les préservatifs. Ca ne m'a pas coûté un rond, cette nouvelle expérience.
Nous avons discuté, ri, bu pendant deux bonnes heures. J'ai liquidé une bonne partie de la bouteille, sans frôler le coma éthylique toutefois. Je portais une longue robe noire au décolleté sage, m'étais badigeonnée de lait hydratant pour me rendre toute douce. X a demandé, déçu, pourquoi je n'avais pas mis ma jolie robe bleu-vert. "Tu sais, celle qui te va si bien", a-t-il dit. "Je l'avais mise au début, mais je me suis trouvée détestable dedans", ai-je répondu. Mais, non, elle me met en valeur, ont-ils tous rétorqué en choeur. Alors, d'un air faussement agacée, je suis allée la revêtir. Dans le fond, j'étais flattée. Puis, je me suis assise en tailleur sur mon canapé, enivrée. Je me sentais bien. Je me sentais belle. Je me sentais plus désirable que jamais. Rihanna, les Pussycat Dolls, Nelly Furtado résonnaient. Tout pour se sentir sexy. De temps à autre, je balançais nonchalamment mon corps au rythme de la musique. Puis, j'ai avalé mon dernier verre, et j'ai disparu dans la chambre. Je me suis allongée au beau milieu de mon lit, comme une proie s'offrant en sacrifice, j'ai fermé les yeux, et j'ai attendu. Les minutes s'écoulaient, et je me surprenais à réaliser que je n'avais pas du tout peur; j'étais désertée de toute tension. C'est alors qu'une ombre est apparue. Puis, deux, puis trois.
Ils ont respecté chacun de mes choix, se sont conformés à mes désirs. Ils ont tout fait pour que je me sentes à l'aise.
Verdict: Ils m'ont fait grimper au rideau. Mes cuisses, dans lesquelles j'ai enfoncé mes ongles lors d'un orgasme, en portent encore les traces.

Etant une romantique dans l'âme, je ne trouve rien de plus fabuleux que le sexe à deux, mais, c'est  tout de même une expérience que je vous recommande de vivre au moins une fois dans votre vie.



http://underdog.cowblog.fr/images/planatrois163120L.jpg
 

Jeudi 12 août 2010 à 23:11

C'est vrai que je ne me suis pas présentée. Et je ne me présenterai pas, puisque l'anonymat est le but de ce blog. J'avais grandement besoin d'un espace ou libérer toutes les pensées, rêveries, ou souvenirs choquants qui se stockent insolemment dans mon cerveau. Besoin d'un journal intime qui puisse être lu, sans qu'on ne sache jamais qui je suis. Car je n'assume pas les articles qui vont suivre, ou alors je n'ai pas envie que certains les lisent. Bien que ça m'amuserait qu'ils tombent dessus de temps en temps en ignorant qu'il s'agit de moi.
Je préfère vous prévenir que mes articles seront dénués de pudeur, et qu'ils traiteront énormément de tabous imposés par la société. En somme, je vais surtout parler de tout ce que personne n'ose jamais dire, à juste titre. Ca ou bien les sentiments pour un certain monsieur qui naissent sournoisement en moi, qui sont trop compliqués à avouer pour diverses raisons.

Une blogueuse masquée!



http://underdog.cowblog.fr/images/1591358700023887377739342462950414223365425copiede3189054001h2H191417L.jpg



 

Mercredi 11 août 2010 à 14:56

Grisée, j'ôtai mon gilet, et le jetai par terre sans cérémonie. La vodka imbibait mes veines, mais qu'importe. Cette fois je ne jouerais les timides rougissantes. Cet homme-là, je ne le voyais que pour ça, que pour coller mes cuisses contre ses flancs, et grimper au rideau comme jamais; mais pourtant, à chaque fois que je venais je ne pouvais m'empêcher d'être effarouchée comme une jeune vierge. Car je n'appréciais guère  lorsque c'était couru d'avance. J'aimais ne pas savoir à quoi m'attendre. J'avais toujours nettement préféré tourner autour du pot plutôt que d'aller droit au but.  Malgré moi, je craignais de finir par croire tous ceux qui pensaient que coucher avec un homme sans lendemain, c'était être une pute. Balivernes. "Nous sommes des adultes", ne cessait-il de me répéter. "Il n'y a pas de mal à se faire plaisir". Et puis merde. Après tout, je n'étais qu'une simple humaine. Je détachai alors mes cheveux et envoyai valser ma pince, lorsqu'il s'approcha de moi, et me saisit par les hanches, en me murmurant un ferme "retourne-toi." "Qu'est-ce que tu fais...", minaudais-je entre deux gloussements. Pour toute réponse, il me plaqua contre la table de son salon. Dessus, des verres soigneusement alignés s'entrechoquèrent lorsque mon corps fut projeté contre la nappe. Un geste si érotique et animal me valut de laisser échapper une exclamation de plaisir irrépressible. J'aimais lorsqu'il prenait le contrôle. Il souleva ma robe, et les verres dansèrent et tintèrent au rythme de ses va-et-vient.


http://underdog.cowblog.fr/images/top277410.jpg

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast